dimanche 16 décembre 2012

Le jour où j'ai failli mourir...

Il m'est arrivé un "drôle" de truc jeudi matin en allant au travail.
Ca fait deux ans que je fais du covoiturage.
Deux ans que j'ai dû prendre ma caisse seule 10 fois au max.

Ca faisait au moins 4 mois que je n'avais pas été seule dans mon véhicule.

Mais jeudi, j'avais décidé d'aller faire réviser ma 206, du coup, mon covoitureur habituel avait pris sa caisse de son côté.

Ce jour-là, il faisait froid et les panneaux affichaient "risque de verglas".
L'autoroute étant salée, tout le monde roulait à une vitesse normale, et moi la première. J'étais dans les limites, à 100 km/h. Normal, comme d'hab.
Sur la file de gauche. Comme d'habitude.

La voiture devant moi a fait un brusque écart, je me suis demandé pourquoi, et c'est en découvrant le gros obstacle sur mon chemin que j'ai écarquillé les yeux : une grosse masse sur la file de gauche, qui ressemblait étrangement à un... rocher ? un gros animal mort ?
Pour l'éviter, j'ai donné un coup de volant.

Je me suis vite rendue compte que j'étais en train d'avoir un accident, et qu'à l'allure à laquelle je roulais, le choc allait être plus que violent.
C'est très étrange d'avoir un accident, car tout se passe extrêmement vite, mais on a le temps d'analyser la situation. Et dans ma tête, c'est allé très doucement.

Un coup de volant à droite donc, et me rendant compte que je perdais le contrôle de mon véhicule, j'ai pris conscience que je mettais en péril la vie des autres automobilistes.
Curieux réflexe donc de tourner le volant dans l'autre sens, me disant que si une seule personne devait mourir, c'était moi car j'étais celle qui avait déconné.

J'ai donc foncé vers le muret central. Mais je me suis dit que le prendre de plein fouet me tuerait. Et que j'avais encore plein de choses à voir dans cette vie.
Et qu'en le prenant de côté, je pourrais peut-être m'en sortir.
Ma voiture a donc tapé le muret central, je me suis dit sereinement que c'était la fin et qu'il n'y avait plus qu'à attendre que tout ça s'arrête.
J'ai parcouru plusieurs mètres sur le flanc gauche, et ai fini en tonneau. Un 360 pour la demoiselle à la 206 grise siouplé.

J'ai senti un gros choc à l'arrière de ma tête, alors j'ai eu le réflexe de me protéger avec mes bras.
Puis tout s'est arrêté.
J'ai ouvert les yeux.
Je n'étais pas morte, mais j'ai vu les phares des autres véhicules m'éblouir.

A ce moment là, j'ai pensé que ma voiture avait traversé l'autoroute et que je m'étais retrouvé de l'autre côté.
Et que les véhicules face à moi roulaient et allaient en finir pour du bon avec moi.
Je me suis même dit qu'au final, ma vie n'avait pas été si banale que je pensais.
Et que ma mort serait à son image.

Mais rien de tout ça n'est arrivé, car j'étais toujours sur la file de gauche, toujours dans le même sens de circulation.
Le conducteur qui se trouvait derrière moi est venu me voir calmement.

J'ai bougé mes bras, mes jambes... Ils ont répondu.
Je me suis touché le visage, pas de sang.
J'avais juste la tête ouverte, le sang goutant sur mes mains, et une grosse mèche de cheveux sur le siège passager.

Le monsieur qui a appelé les secours m'a parlé, m'a rassurée en me disant que j'avais l'air d'aller bien, et que la tête saignait toujours beaucoup. Que c'était normal.
Les pompiers sont arrivés vite et m'ont porté les premiers secours.
J'ai été rassurée dès le premier "examen", lorsqu'ils ont checké que je n'étais pas "handicapée", et que je n'avais pas mal au dos, ni dans le ventre, ni nulle part sauf à la tête et au coude.

L'obstacle non identifié s'est avéré être une poubelle de chantier.
Une putain de poubelle de chantier en plein milieu de l'autoroute bordel !

J'ai passé une journée aux urgences.
Un "body scan", RAS.
Des radios de tout le corps, RAS.

Je suis sortie de l'hôpital sur mes deux jambes, très secouée,
Une partie de mes cheveux arrachés sur l'arrière et de multiples blessures à la tête.
C'est tout.

Et ce jeudi 13/12/2012, j'ai bien cru que c'en était fini de ma vie.
J'ai eu peur, et je suis toujours choquée.
Mon corps n'est qu'une courbature géante, ma voiture est à la casse et ressemble probablement à un pot de yaourt.
Je n'ai impliqué personne d'autre que moi dans cet "AVP" comme ils l'appellent dans le "milieu" (un "accident de la voie publique").

Les médecins m'ont dit que j'étais une miraculée.
Je pense la même chose.

Cet événement me fait relativiser et prendre du recul sur tout ce que j'ai pu vivre.
Finalement, je suis vivante et c'est bien ça l'essentiel.
J'ai une bonne étoile, c'est indéniable.

Et je crois au Destin.
Cet épisode marque peut-être un renouveau, en me faisant prendre conscience des priorités de ma vie.

Alors je vais retourner souffler un bon coup,
Aller chez le médecin lundi et penser à moi, me reposer, faire les démarches nécessaires pour l'assurance et le reste.

Et remercier le Destin.

dimanche 2 décembre 2012

Sentiments, timing et autres obstacles.

Il y a tout juste un an, je partageais ici mes expériences torturées avec un mec marié, puis un autre.
A ce même moment, j'avais rencontré un journaliste de 32 ans, avec qui j'avais bien accroché, mais je préférais clairement à l'époque me fourvoyer dans des histoires impossible plutôt que de m'aventurer dans une histoire valable.

Et comme toujours, il y a un revers de la médaille.
J'ai vécu comme j'ai voulu mes relations avec les mecs mariés, puis j'ai rappelé mon copain le journaliste que j'avais éconduit de manière assez peu classe...
Parce que les instants que j'avais passés avec lui était sympa, parce qu'on avait joué d'un mauvais timing... Parce que le temps et la sagesse faisant le reste, je n'arrivais pas à effacer son image de ma mémoire.
Alors je l'ai relancé en début d'année, il m'avait rembarrée... Normal me direz-vous... Juste retour des choses.
Dépitée et un peu vexée, j'ai laissé tomber.

Mais n'empêche que... moi j'avais bien bloqué sur lui, et je suis plutôt du genre à ne pas lâcher l'affaire.
Alors en Septembre j'ai relancé Mister Excuses à la Con (oui il s'agit du même personnage), et il m'a répondu positivement.
Yes, il était d'accord pour aller boire un verre !

Du coup, j'ai revêtu mon plus beau sourire, je suis restée naturelle, et on est allé boire un verre.
Pendant tout cet interlude, je me suis demandé à quoi j'avais joué l'année dernière, et que ce mec là, il ne fallait pas le laisser passer une deuxième fois.
L'évidence telle qu'elle ne m'est jamais apparue avec quelqu'un.

Alors on s'est revus, re-revus, on a eu un peu de mal tout de même, la faute à son emploi du temps pas évident, et certainement au fait qu'il prenait un peu de recul par rapport à tout ça.

Puis un jour, il m'a appelée pour me dire qu'un "fantôme" s'apprêtait à réapparaître dans sa vie quotidienne : Son ex avec qui il a passé deux ans de sa vie, et qui s'est barrée vivre aux States pendant 3 ans "pour le boulot".
Cette même ex ressurgit dans sa vie au moment où on se retrouve.

Dans un premier temps j'ai pris les choses avec plus de recul qu'il n'en faut.
J'ai été froide et distante face à la nouvelle.
Je lui ai dit que je ne voulais pas forcément le revoir, étant donné qu'il m'offrait clairement une relation en CDD. J'ai été un véritable glaçon au téléphone. Il a fini par croire que j'en avais rien à foutre.
Et tant mieux parce que c'était l'effet escompté.

Mais il s'est obstiné et on s'est revus. Parce que j'ai flanché, parce que dans un moment de faiblesse, je me suis dit qu'il fallait toujours laisser une porte ouverte au Destin... et qu'il n'y a pas de raison que ce soit toujours moi qui perde la partie.

Cette fois fut une fois de trop, car je n'ai pas vraiment su gérer mes sentiments, ni nier l'attachement que j'ai pour lui.
Cette soirée a retourné complètement la situation et a décuplé en moi mon instinct de guerrière. Je me suis dit qu'il fallait parfois se battre pour être heureuse. Et j'ai donc décidé de ne pas lâcher l'affaire.

Sauf que c'était sans compter sur l'être torturé que j'avais en face de moi.
On a essayé de se voir toute la semaine, il finissait de bosser à 1h du mat' quand je me levais à 6h30.
On s'est croisé, c'est tout.

La semaine suivante, il s'est muré dans un silence inacceptable pour moi, et quelques jours plus tard, il m'apprend qu'il a fait son choix. Que c'est elle et pas moi, et qu'il souffrirait trop de me revoir sans m'embrasser, sans faire des trucs de couple. Que la décision avait été horrible à prendre, mais qu'il comptait bien l'assumer.

On a passé le samedi à échanger des textos à rallonge.
Il m'a dit qu'il avait eu un coup de foudre pour moi l'année dernière, et qu'il avait mal vécu le fait de se faire rembarrer. Qu'il pensait souvent à moi depuis et qu'il était heureux que je l'aie recontacté.
Qu'il ne pouvait pas s'empêcher de se dire que les choses auraient été différentes si j'avais réagi d'une autre manière l'année dernière.

Et on a fini par se voir, il est passé chez moi dans la nuit.
Il m'a dit qu'il était amoureux de moi, qu'il ne voyait pas sa vie sans moi, qu'il ne devrait pas dire ça mais que c'était vrai. Que je lui manquais.
On avait convenu de se voir le lendemain, il a reporté au jour suivant.

Ca fait une semaine et il a pris la tangente.
Il fait le mort, ne répond plus jamais aux SMS.
Son dernier message ne sonnait pas comme un adieu, et finissait par "à demain".

"A demain" ouais.
J'ai le coeur gros, les tripes en sang.
Je crie à l'injustice et à mon Destin damné.
Je dénonce les timing foireux, les mecs qui n'assument pas, mes entrailles, mon coeur d'artichaut.

Et putain comme j'en ai marre d'être toujours la connasse qu'on laisse sur le carreau.
La pute qui n'est qu'un plan B, parce que je ne suis peut-être pas la meuf qu'on montre à ses potes ? Je suis peut-être trop cash pour être considérée comme la belle-fille idéale ?

Pourquoi préfère-t-il faire du réchauffé avec quelqu'un du passé plutôt que de se lancer dans une histoire "fantasmée" depuis plus d'un an ?

Mais merde à la fin.
Encore une fois ça fait mal.
Au Diable les actes manqués.

mardi 16 octobre 2012

La Check-List

Hier soir, en pleine bataille de SMS avec quelqu'un qui m'est cher, m'est venue à l'esprit une idée qu'elle est bonne :
Comme je suis ce qu'on pourrait appeler "une fille pas douée en amour", et qu'il vaut toujours mieux voir le verre à moitié plein, je me suis rendue compte que je pouvais retourner le "mauvais" en "bon".

Et par exemple, être de bon conseil pour quelqu'un qui vit une séparation difficile.
"Faîtes c'que je dis, pas c'que je fais", un adage qui me sonne assez familier.

Donc donc donc...
Lorsqu'on a du mal à digérer une rupture, il y a plétore de choses à faire / ne pas faire et qu'on ne fait pas / fait.


A faire :

- Dégager la personne de ses amis FB, Twitter, Instagram et autres réseaux sociaux divers et variés (si on est un putain de récidiviste / pervers dans l'âme comme je peux l'être, il faut aller jusqu'à bloquer cette personne. Sur TOUS ses comptes... Ouais parce que le coup du fake "juste pour voir" on le connaît... Seulement, on ne peut pas se duper soi-même... "on peut tromper une fois mille personne"... Bla Bla Bla...)


- Effacer son numéro SANS L'APPRENDRE PAR COEUR avant (bah ouais non parce que sinon c'est pas du jeu...). Limite, le noter quelque part et le cacher dans un endroit un peu inaccessible (histoire de ne pas aller checker toutes les 5 minutes si le bout de papier est toujours là et en profiter pour apprendre le numéro par coeur... sait-on jamais, un accident domestique type dégât des eaux ou incendie est si vite arrivé...)


- Se changer les idées : alcool, potes, adopteunmec.com, ciné...
Tous les moyens sont bons !
Mais nom de Diou, il faut arrêter de se torturer le crâne avec des questions métaphysiques sans fin. Parce que la vérité, aussi cruelle qu'elle puisse paraître est bien réelle : C'est TERMINE. FINITO.
Et souvent, c'est beaucoup mieux ainsi.

- Faire un point sur qui on est réellement, se regarder dans une glace et se rendre compte qu'on n'est pas si minable que ce qu'on peut penser,

- Faire une introspection et analyser ses points forts / faibles... Et finir par se dire qu'au final, il y a plus de qualités que de défauts derrière cette enveloppe charnelle.

A ne pas faire :

- Tout le contraire finalement... : Rester cloîtré(e) chez soi, se dire qu'on n'est pas "aimable", regarder les photos, les films des vacances, dormir avec son pyjama, garder la même déco, essayer de sortir avec ses potes (à elle / lui) en se disant que peut-être... par hasard... On pourrait le/la croiser (ouais bah on pourrait, mais seulement il/elle pourrait être avec sa nouvelle meuf super sexy / son nouveau mec canon)...

- Lui écrire, parler, téléphoner... Et pire encore : lui dire qu'on va mal et qu'on est la dernière des merdes... et qu'il/elle nous manque. Ca, c'est vraiment moche !

Bref...
Quand c'est fini, c'est fini.
Et c'est mieux comme ça.

Parce que même si parfois la vie est injuste, il ne faut pas perdre de vue que c'est la nôtre qu'on est en train de vivre, et qu'on en fait bien ce qu'on veut.

End of the story,
Mes pages sont tournées.

Et j'attends de pied ferme d'écrire les nouvelles.
"Qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse" !






samedi 22 septembre 2012

Bad Project....

"Bad Project"... Marrant, mais ça sonne mal, non ?
Genre, une histoire moisie, vous trouvez pas ?

Pourtant avec Bad Project, on a écrit un long roman d'amitié virtuel...
Bad Project, c'était l'ami de mon premier chéri, on habitait à Nice et lui à Paris, alors ils communiquaient par MSN, et souvent je me mêlais de leurs conversations. Tellement que quand notre histoire s'est terminée, j'ai continué à échanger avec Bad. Pendant des jours, des semaines, des mois... Des années...
Il était mon confident, mon pote du Net à qui je peux tout dire parce qu'il ne le répètera à personne, parce qu'on ne s'est jamais vus, parce qu'on a instauré ce système d'échanges et de partage... Parce que c'est une habitude.
On s'est raconté nos vies pendant près de 7 ans, et la vie justement reprenant ses droits, on ne s'est plus donné de nouvelles.

Mais en avril dernier, il a repensé à moi et a fait le nécessaire pour que nos destins cybernétiques se croisent à nouveau.
On a convenu d'un apéro pour fêter les retrouvailles et pour célébrer une rencontre "IRL" après toutes ces années.
Il est passé me prendre, je ne l'ai vu autrement qu'un pote durant toute la soirée, mais aussi après...
C'est lui qui m'a fait du rentre-dedans, il m'a sauté dessus lors d'un apéro dînatoire... J'avoue que je ne me suis pas débattue, mais quand-même, merde c'était un POTE quoi !!!!

Bref, on a continué à se voir régulièrement, il me disait clairement qu'on n'était pas en couple, qu'il était volage, qu'il était dans sa période "chien fou"... mais il se comportait comme mon mec dès qu'on se voyait.
Ce qui a provoqué un petit clash entre nous, moi lui reprochant de ne pas avoir le comportement adapté à ses paroles, lui ayant pour seul argument "je suis paumé, c'est pas toi c'est moi". ("argument" qui a le don de m'agacer profondément).
Je lui ai dit ce que je pensais, ça ne lui a pas plu, il s'est vexé. Puis il est revenu vers moi, m'a proposé de fumer le calumet de la paix et de rester potes. Sauf qu'à cette époque je ne voulais pas de son amitié. Clairement.

L'eau a coulé sous les ponts, il a eu un accident de moto, ça m'a touchée, je suis revenue vers lui. En amie.
On s'est revus, il m'a resauté dessus, m'a prévenue que c'était que du cul (ça rime).
J'ai accepté ses règles... Sauf que dès le lendemain, il a changé son comportement, me parlant de se revoir vite, me disant que chaque instant passé avec moi c'est que du bonheur... Il a même proposé de se barrer le WE d'après en Normandie...

La semaine d'après, j'étais en vacances, et avant de partir au soleil, j'avais quelques jours sur Paris.
Je les ai passés avec Monsieur.
Cinq jours de pur bonheur, de partage, de concerts (c'était Rock en Seine)... Il a vu mes amis, a échangé avec eux, il a dit qu'il était paumé mais qu'il était trop bien avec moi, qu'il ne voulait pas me perdre et que même si ça lui faisait peur il voulait tenter un truc avec moi. Parce que je suis une fille en or.

Ces cinq jours étaient merveilleux, remplis d'échanges, de rire, de complicité...
De projets qu'IL proposait... des projets de WE à la rentrée "pour nous faire tenir jusqu'aux prochaines vacances"... une demande de sa part : "à la rentrée fais-moi plaisir, tu prends la pilule parce qu'on ne peut pas continuer comme ça"...
Des rêves de tour du monde, de monter un bar... Des vrais projets, quoi... des diners avec ses potes, les miens... bref.

Je suis partie dix jours au Club Med, l'Ile de la Tentation.
J'ai éconduit tous mes tentateurs, et franchement, y'en avait un sacré paquet (et vous me connaissez, je ne suis pas du genre à me vanter, mais pour le coup c'est étonnamment vrai)...
J'avais des nouvelles tous les jours...

Je suis rentrée le samedi soir tard, on avait prévu de se voir dimanche.
Arrivée à Paris, je lui envoie un SMS pour le prévenir et lui demander comment on fait le lendemain. Il me répond assez sèchement qu'il faut qu'on parle et qu'il doit y avoir un malentendu rapport à ce que chacun attend de l'autre... j'étais en train de récupérer ma valise et le monde s'est effondré sous mes pieds...

Je suis allée chez lui le lendemain.
Il m'a dit froidement qu'il ne voulait pas être en couple AVEC MOI (et il a bien insisté sur ce point précis), qu'il ne ressentait rien pour moi. Qu'il n'avait pas le déclic. Qu'il avait besoin de ça pour se mettre avec quelqu'un, et que de toute manière c'était pas si grave parce qu'on ne s'était jamais officiellement dit qu'on était ensemble.
Je me suis pris une salve en pleine poire. J'ai un peu réagi tout de même en soulignant que c'est lui qui était moteur de tous les projets, qu'il m'avait chauffée pour qu'on se mette ensemble... Et derrière, BIM la douche froide. J'ai pleuré. J'me suis barrée. J'lui ai dit de bien me regarder parce que c'était la dernière fois. De sa vie ou de la mienne...

Dans l'histoire j'ai perdu un ami. Une personne en qui j'avais une confiance aveugle et absolue.
Mes tripes sont retournées à cette idée... Mais il m'a trop déçue, blessée.
Aujourd'hui encore, je ne comprends pas pourquoi.
Matthieu et moi on avait tout pour être heureux, et si ça ne l'a pas fait avec lui.... Je ne sais vraiment pas avec qui ça pourrait le faire.
Et même si j'ai enfoui tout ça au fond de moi, c'est une douleur sourde et profonde qui m'entaille les tripes.
Parce qu'il m'a laissée y croire. Parce que j'y ai cru.
Et que putain, c'est toujours la même fin amère et désagréable... qui me fait dire que je suis pourrie de l'intérieur.

Dreams... Or Nightmare ?

C'est la rentrée, alors un léger pour commencer...

Dreams, 30 piges, rencontré sur Adopte.

Le contexte : je sortais un peu "rageuse" d'une petite histoire avec une connaissance de longue date (qui fera l'objet du prochain article NDLR), et Dreams est arrivé avec ses gros souliers un samedi après-midi, lendemain de grosse chouille.

Les échanges sur la toile étant assez fluides et légers, on décide de se rencontrer le soir-même.
Il me propose de passer chez lui, et n'étant pas un lapin de six semaines, je dis OK à la condition qu'on se rejoigne devant le Mac Do d'abord (hey, manger Mac Do chez un inconnu pour le tout premier rencard, ça c'est la classe à St Jean de Vedas ou je ne m'y connais pas !)

Bref, bonne impression, il a l'air sympathique quoique peu dégourdi le garçon...
On va chez lui, on mange Mc Do, et je suis en mode Chipie Désagréable++ mais avec le sourire (tout passe avec un sourire !).
De toute manière, j'avais prévenu dès le départ : "Ne crois pas que je viens chez toi pour me faire sauter, c'est vraiment pas mon idée, je ne voudrais pas que tu te méprennes"... Ca avait au moins le mérite d'être cash !

Chemin faisant, devant le film qu'on a choisi ensemble, il essaie de m'entraîner vers lui, je le rembarre gentiment mais sèchement, ça le fait marrer...
Fin du film, petites discussions, je prends mes affaires et m'en vais.

On s'est vus plusieurs fois comme ça, sans qu'il ne se passe rien (et je me suis même demandé parfois quel était son penchant sexuel... Le monsieur est quelque peu maniéré)...
Il devait partir en vacances, donc bon, après plusieurs soirées passées ensemble, il finit par passer la seconde, et il se passe ce qui devait arriver depuis plusieurs jours !

Il part en vacances à l'étranger, me donne des nouvelles régulièrement, et me ramène des clopes...
A son retour, on se revoit, c'est cool, mais au fil des jours il est de plus en plus "distant", et refuse même de me voir sans que je ne lui propose rien...
C'était tellement agaçant que j'ai provoqué le clash fatal et final...

Au fond, j'ai découvert que c'était un "Serial dragueur" sur Adopte, qu'il recevait environ 40 mails par semaine sur le site... et que je ne devais probablement pas être la seule à aller mater des films chez lui (si vous voyez c'que j'veux dire !)

C'était pas très intéressant, mais c'était à raconter, histoire de mettre à jour mon historique de pauv' mecs.

mardi 8 mai 2012

Les mecs, ces hommes des cavernes...

Forte de mes expériences avec la gente masculine, je me mets à philosopher, et je commence à comprendre comment ILS fonctionnent.
"Alleluia" me direz-vous ?
Ouais bof parce qu'au final, ce n'est pas très glorieux.

Donc, j'ai 31 ans et viens de me rendre compte de plusieurs choses :

1 -  Un homme qui dit quelque chose à un instant T, le pense profondément.
Toutefois, il n'est pas exclu qu'après avoir fait son tour de bocal, il ait oublié nous avoir dit cette chose, et même plus, il peut tout aussi bien avoir changé d'état d'esprit.
Étonnant, non ?
Mais bon, ce qui faut se dire, c'est que tout ce qui sort de la bouche d'un homme (lorsqu'il est en mode "confidences" bien entendu), est pensé et ressenti tel quel.

Parfois, ça peut surprendre... Quelques petits exemples :

- "D'habitude les nanas que je baise, j'ai juste pas envie de les revoir. Mais toi c'est différent"
>> Comprendre : "tu n'es pas un plan cul pour moi et j'ai un peu de considération pour toi... au mieux une relation, au pire une fuck friend".

- "Tu suces super bien !!!"
>> comprendre : "tu suces super bien" :)

.... bon voilà, alors conclusion N°1 : Un mec, c'est brut de décoffrage, sincère à un instant T, une mémoire et une sensibilité proches de celles du poisson rouge.


2 - Faut pas faire chier un homme déprimé / dépressif.
... Mais en même temps, c'est la bonne excuse pour esquiver, le bon vieux "Non mais c'est pas toi c'est moi... j'ai un problème je ne suis pas bien dans ma vie, tu n'y es pour rien mais je dois faire le point".

Si on en est arrivé là de toute les manières, c'est que, ne nous leurrons pas, c'est mort.
A part si VRAIMENT, l'objet de notre convoitise a de REELS problèmes, et qu'il a besoin d'être seul pour les gérer car ils touchent un sujet sérieux.
Mais bon, soyons honnêtes, la plupart du temps, c'est juste un échappatoire qui peut leur sembler "digne"pour fuir toute sorte d'explications face à une relation foireuse.

De toute évidence, quand un homme est en phase de "je me terre dans ma caverne", il faut respecter son silence.
Pourquoi ? Parce que si on ose le déranger, on se fera grogner dessus au mieux, ignorer au pire.
Si on l'oblige à nous dire ce qui ne va pas, il utilisera un champ lexical blessant et on se mettra à pleurer à chaudes larmes en le traitant de ... plein de trucs insultants !

Mais bon, selon les personnalités, se taire relève de l'exploit.
Et bien justement, il faut savoir se lancer des défis dans la vie.
Personnellement, je me suis dit que j'allais tester la Patience.
Certes, ça n'a pas eu l'effet escompté, mais spirituellement parlant, ça fait du bien !

3 - Il faut savoir les faire patienter
Pour le coup, ce n'est pas un secret, mais difficile de résister au désir charnel lorsque l'on a 30 ans et qu'on est célibataire.
Mais pourtant... Pourtant.... Il semblerait que ne pas coucher le premier soir avec un garçon, le faire mariner, le rende dingue (de nous en particulier).
Je ne sais pas si c'est avéré, car je suis nulle en patience (cf. chapitre précédent)... mais selon les dires de nos congénères masculins, rien ne vaut l'attente... et une fille qui les fait patienter aura toutes les raisons de récolter la Gloire ! (encore faut-il que l'Homme ait envie de patienter avec nous... sans courir après une autre galinette cendrée qui passerait par là...)

En gros voilà.
C'était mes conclusions du 8 Mai sur des expériences humaines réalisées au cours des derniers mois.

Last but not least (et à méditer) : Les hommes détestent qu'on les ignore.

samedi 28 avril 2012

Epilogue. Tome 1 ?

Toute cette mascarade s'est soldée par un silence radio de la part de Monsieur.

Moi je dis, c'était bien la peine de faire tout ça, sortir les violons, compter fleurette, laisser planer le doute et l'incertitude, juste pour ça.
Faire le mort, ignorer, c'est bien une des choses que je ne supporte absolument pas.

Cette putain de fuite en avant typiquement masculine et que je déteste par-dessus tout.

Il a disparu.
Un peu comme s'il était mort.
Il a clôturé les comptes de tous les endroits où j'aurais pu le contacter.
Il a disparu de MSN.

Comme il est en phase de licenciement de toute évidence, et que le seul N° valide que je possède à date est son pro, autant dire que je ne pourrai même plus utiliser cette ruse pour l'appeler.

Alors voilà.
Encore une fois rester dans mes saloperies d'incompréhensions.
Encore une fois continuer d'avancer sans savoir pourquoi il s'est passé ce qui s'est passé.
Encore une fois des semaines entières à ne pas comprendre et à me triturer le cerveau.

Et au diable les conseils à la con.
Je fais ce que je pense être le mieux pour moi.
J'ai besoin de cette période d'introspection. Toujours.
J'ai besoin de pleurer pour aller de l'avant.
J'ai besoin de ça. Pour m'en sortir.

Mais pour quoi faire putain ?
Ca fait mal à chaque fois, toujours un peu plus.

J'en ai marre de m'en prendre toujours plein la gueule.
Marre que ça ne marche jamais.
Marre. Putain j'en ai marre. Marre marre marre.
Ca fait mal bordel.

Aimez-moi bande de bâtards.
Juste une fois. Juste un peu.
Aidez-moi à me sentir vivante. A avoir un tout petit peu confiance en la nature humaine.

dimanche 15 avril 2012

En attente d'un épilogue...

La nature humaine, et surtout féminine est assez étrange.
Tous les jours je m'étonne de ma capacité à raconter ma vie à la Terre Entière.

Et le pire, c'est qu'à force de raconter les mêmes histoires à plein de personnes différentes, chacun donne son avis qui au final m'indiffère... Parce que, comme toute personne entière et (un peu) têtue,  je vis mes histoires comme bon me semble.

Et quand je sens bien quelque chose, quand bien même la fin serait toute moisie, et bah je ne peux pas m'empêcher d'aller au bout du bout jusqu'à ce que tout espoir soit définitivement perdu.

J'ai rencontré celui qui a su me retourner les tripes.
Celui à qui je pense le soir quand je vais me coucher, et le matin au réveil.
Ça fait plus de cinq mois que ça dure.

"Mazeltov" diront certains.
Mais en fait non.
Car il est Stéphanois et je suis Parisienne.
Parce qu'on s'est rencontrés sur Internet, parce qu'on s'est vus qu'une fois "en vrai"... mais je ne peux pas m'empêcher de me dire que ça pourrait bien être Lui.

Pour quoi pour quand pour qu'est-ce, je n'en sais absolument rien.
Je le sens, c'est tout, il n'y a rien d'autre à dire.

Depuis qu'on s'est vus pour du vrai, depuis cette rencontre magique, forte tendre, sauvage, câline, il y a des hauts et des bas.

Des discordes un peu, des incompréhensions aussi.
Le maître mot de cette relation semblait être l'échange...
Enfin, de l'échange, il n'y en a que quand il veut bien se rendre disponible.

A croire que j'aime uniquement les choses compliquées, depuis qu'on se connaît, des malheurs ont rythmé sa vie perso, puis pro la semaine dernière.
Il a affronté une épreuve difficile en début d'année et (presque ?) perdu son boulot.

Malgré tout ça, j'ai juste besoin de savoir où j'en suis avec lui.
Alors je lui ai demandé s'il voulait vraiment me revoir.
Si la nuit passée ensemble à Paris n'était à ses yeux qu'un One Shot.
Il m'a répondu qu'il n'avait jamais pensé ça, que ce n'était pas du tout un instant unique pour lui, et que "c'est évident qu'on va se revoir".

La question maintenant est : QUAND ? et COMMENT ?
... C'est pénible, ça me rend mélancolique, je ne sais pas sur quel pied danser...
J'ai du mal à parler de sentiments, de relation, à poser des questions sur le devenir d'un couple que nous ne formons pas.
J'aime quand les choses sont simples, mais la distance les rend compliquées.

Et pourtant... Pourtant, il est toujours présent, me relance, et répond par la positive à toutes les questions auxquelles je préfèrerais finalement qu'il réponde par la négative...

C'est terrible, ça me bouffe les sangs, les tripes, ça fait mal, parfois ça fait du bien... J'me bouffe le cerveau, je me demande...

Et je m'insurge : Bande de sales mecs, ne pourriez-vous pas être courageux une bonne fois pour toutes et poser vos couilles sur la table ?!
... Parfois, mieux vaut ôter un sparadrap d'un coup sec plutôt que de s'y reprendre à 40 fois (la même métaphore avec la bande de cire au maillot chez Mme Poil... Je suis sûre que vous, lectrices, comprendrez la comparaison !)

Par pitié, pas de jugement par rapport à ce post...
Pas d'opinion... J'ai besoin d'avoir mon esprit clair, j'ai envie d'aller jusqu'au bout. Et même si mon humeur oscille d'un jour à l'autre, "la petite voix à l'intérieur de moi" me dit de persévérer.

... En espérant pouvoir continuer à observer qui se trouve autour de moi... Et ne pas passer à côté de choses simples et jolies...

samedi 21 janvier 2012

Ces petites choses rares...

... Qui me font dire que j'aime ma vie.

Avec le temps et l'expérience forgée, je sais depuis peu faire quelque chose que je n'aurais jamais pu imaginer il y a ne serait-ce que quelques années : RE-LA-TI-VI-SER. Et SURTOUT prendre du recul, profiter de l'instant présent "no matter what".

Un homme a ressurgi inopinément dans mon MSN il y a quelques jours.
Marrant, je me rappelais bien de lui, même si ce n'étaient que de vagues souvenirs. Par exemple, je me souviens avoir parlé avec lui pendant des heures, mais je ne sais plus de quoi, je me rappelle qu'il me faisait rire, mais pas à quel sujet.
Bref, il était sorti de ma virtuelle vie il y a 10 ans comme il y était entré.

Et puis l'autre jour, il est revenu me tailler la bavette sur MSN, se souvenant bien de moi, je suis vite devenue "sa bille" et lui "mon bilbo(quet)".
On avait prévu un déjeuner ensemble. On l'a fait.
Sans arrière pensée de mon côté, du sien non plus de toute évidence.
On a passé un moment juste, simple, un moment d'échange et de complicité.
C'est un homme bon, avec un grand coeur, qui écoute et prend du recul, très observateur et de bon conseil très certainement.

Bref, j'ai adoré ce petit instant de vie avec lui, puis le plus naturellement du monde, les choses se sont enchaînées et j'ai vécu une après-midi hors du commun avec un garçon au-delà du réel.

C'était juste, c'était bien. C'est aussi simple que ça.
Bilbo m'a fait du bien à un moment où j'en avais vraiment beaucoup besoin.
Et je me fiche de savoir si je vais le revoir.
Tout ça était si beau que cet instant se devait peut-être de rester unique.

"Advienne que pourra".
Mais ce genre de petite histoire, en plus de remonter le moral, me fait dire que j'ai une jolie et douce vie. Et que tant pis si elle n'est pas conventionnelle.
Au moins, je suis entière et j'apprécie les choses à leur juste valeur. Les gens aussi.

Et j'ai envie de dire, aussi niais que ça puisse paraître : MERCI BILBO. Du fond du coeur. Et MERCI à celui qui l'a remis sur mon chemin.

dimanche 1 janvier 2012

De quoi je me la mêle ?!

Petit coup de gueule pour commencer l'année en beauté

Je commence à en avoir franchement marre que mes copines me reprennent sans cesse sur ma vie et se permettent de porter un jugement sur ma vie sentimentale.

Pourquoi il n'y en a pas une seule capable de se réjouir 2 secondes pour moi ?
Pourquoi, malgré toute la lucidité que je peux avoir sur mes histoires, pas une seule sait me dire "profite de l'instant présent, vas-y à fond, c'est cool de voir tes yeux briller et ton petit sourire en coin quand tu parles de lui" ?

Putain.
Ca me gonfle profondément.
Je ne juge pas leur vie.
Pourquoi elles se permettent de toujours juger, et conclure en se disant que la mienne est pourrie ?
Pourquoi juger les gens sans même les connaître ?
Pourquoi inventer une histoire annexe à MON histoire ?

Voilà.
Alors 2012, soit disant "l'année de la touze".
Et bien je me la souhaite bien bonne.
Déjà je commence rageuse. On n'est pas fini.

"Vous m'avez soulée". Comme dirait quelqu'un.