L'Oeuf ou la Poule ?

Bon alors un peu de développement personnel dans ce monde de brutes...
Je tergiverse et me pose beaucoup de questions en ce moment.

La première, et la plus fondamentale à mes yeux :
Est-ce Psycho qui a modelé mon destin façon "Bridget Jones", ou est-ce que je me positionne sans arrêt en victime parce que ça m'arrange bien, finalement ?

C'est vrai, je rencontre pas mal de jeunes hommes, il me semble bien que je plais à certains d'entre eux, mais pourtant, le feeling n'y est pas, il manque toujours quelque chose.
Et, comme de par hasard, lorsque j'ai ne serait-ce qu'une once de sentiments naissants pour un homme, il se trouve que c'est un Connard de première (ou de deuxième ou de troisième, mais un connard quand même).

Donc, la Mimi est exigeante, tant physiquement que mentalement.
Au premier "hic", la Mimi s'enfuit.
La Mimi a un "prototype" d'homme idéal dans sa tête, mais ne sait pas le définir.

Il ne me semble pas avoir réfléchi de la sorte sur moi-même depuis... toujours.
Evidemment, je suis consciente qu'on n'a que ce qu'on mérite, et qu'on provoque les choses, mais quand même !
Des mecs bien j'en croise. Le problème entre moi et les mecs bien est assez simple basiquement parlant : Ils ne me plaisent pas.

Alors pourquoi toujours être attirée par des trous de balle ?
Fastoche : Le connard, on a toujours l'impression qu'on va le changer, et qu'on va être celle qui va le faire devenir "un mec bien".

J'ai essayé aussi les "mecs qui a priori paraissent bien, honnêtes, posés et matures" : Mauvaise pioche Mimi, ils avaient l''air mais pas la chanson.

Mais pourquoi donc suis-je aussi exigeante ?
Est-on comme les chats, et possédons-nous (moi plus que les autres ?), un sixième sens qui nous ferait nous arrêter uniquement sur L'Homme ?
Si on me certifie que "oui Mimi ton radar fonctionne bien, et à force de tester, tu vas finir par trouver ta perle rare", alors je veux bien continuer ma quête de chercheuse d'or.

De toute manière, je continuerai, mais je suis heureuse d'avoir une bribe de prise de conscience en ce moment-même :

- OK j'attire les abrutis, mais finalement ne serait-ce pas eux qui m'attirent ?
Le deuil de Psycho n'est pas tout à fait fini, et je cherche probablement encore inconsciemment quelqu'un qui lui ressemble mentalement parlant (dans ce cas, pas étonnant que je ne tombe que sur des imbéciles).

- MAIS j'attire aussi les mecs bien. C'est juste qu'ils ne me plaisent pas ou peu.

- CEPENDANT je marche au feeling, et un jour, y'en aura bien un qui aura la recette magique, non ?

ALLEZ MIMI !!!!!!!!!!
Je m'auto-encourage, et je me dis : TU VAS Y ARRIVER :)

Hourra, j'adore me parler à moi-même, et avoir un monologue constructif.
J'aurai avancé un peu avec toutes les personnes qui habitent dans ma tête, et c'est déjà pas mal !

Nouveauté = légèreté ?

Peut-être que c'est vrai, mais probablement pas.
En tout cas là maintenant tout de suite, je me sens légère, et après ces quelques semaines, ça fait du bien !
.... Manque plus qu'un peu de soleil, des chaleurs tolérables, une terrasse, un cocktail, et on est bon pour dire que "la vita è bella" ! :)

Bridget Jones et moi...

Aujourd'hui, je me sens un peu comme Bridget.
Et j'ai besoin d'écrire...

Evidemment, mon blog ne prend pas la tournure que j'avais espéré, je pensais tourner à la dérision tout ce qui m'arrive, mais j'avoue que le petit coup de mou de ces derniers temps ne m'aide pas à être jouasse.

Trop de malheurs autour de moi, qui ne me touchent pas directement, mais qui, humainement, me touchent profondément.
Si je n'en parle pas ici, c'est que c'est MON blog et MA vie (enfin, ce que je veux bien en dire, car bien entendu, je suis assez grande et maligne pour faire la part des choses, et ne pas dévoiler mon être tout entier... faudrait être stupide ou exhib... bref, là n'est pas la question).

Toutefois, les catastrophes qui m'entourent ne m'aident pas à dire que la vie est une fête...
Et toi là, ma petite Femme Fatale, je sais que tu me lis, et je peux te dire qu'il n'y a pas une seule seconde qui passe sans que je pense à toi et à tes proches.

Aujourd'hui, j'ai plus que jamais besoin de me sentir entourée, et paradoxalement, c'est dans ces cas-là que l'on se retrouve seul.
J'ai passé des vacances inoubliables et fantastiques aux Etats-Unis, j'ai vécu des moments fabuleux, et c'était juste un rêve éveillé.
Je pense que le réveil en est d'autant plus brutal, et j'ai du mal à me remettre dans le bain de "la vie normale".

On est dimanche, et j'ai passé la journée à cogiter, à espérer que mon téléphone sonne, que quelqu'un me propose de faire quelque chose.
Je suis entourée de couples, qui bien entendu ont d'autres choses à faire que d'inviter une tierce personne avec eux lors d'un long week-end.

Les amis célib sont tous partis.
Ceux qui restent n'ont a priori pas pensé à moi.

Je me sens seule, mais tellement seule...
Ca tombe bien, personne ne me lit ! et d'ailleurs j'aurais honte qu'on lise ça... Ces sentiments de faiblesse, de détresse et de tristesse ne me collent pas vraiment à la peau...

A midi j'ai brunché avec ma belle-soeur, qui fêtait l'enterrement de vie de jeune-fille de sa soeur, avec des amies... Elles ont en moyenne 2 à 4 ans de moins que moi.
Elles étaient 6.
Toutes casées.
Toutes enceintes ou en phase de l'être.
La déprime totale...

Et Mimi, qu'est-ce qu'elle fout encore seule ?
"quand est-ce que tu te trouves un homme ? hi hi hi"
"Demain CONNASSE".

Putain, j'en ai marre que les gens ATTENDENT que je leur ramène un mec.
OUI je suis célibataire ET aigrie ET triste ET en souffrance.
Mais je la ferme, et je me défoule ici.

Alors NON c'est pas gai, OUI ça donne envie de se tirer une balle, mais la vie c'est ça aussi : les hauts et les bas.
Et, sentimentalement parlant, j'avoue que je touche le fond, et que c'est une période assez difficile...
Encore un échec, encore une claque dans ma tête, encore se remettre en recherche, en attente, en mode "séduction"...
C'est pas facile la vie de Bridget Jones.

On en est à quel tome ?
Que je sache à quel moment faut lâcher l'affaire...

La boîte de Pandore...

Il y a des soirs comme ça, où on se plonge dans les souvenirs, dans le passé...

Très récemment, un événement a fait que je me suis pris un gros flashback dans la tête.
Ce n'était pas voulu ni prémédité, c'est juste arrivé, et ça m'a replongée quelques années en arrière.
Lorsque tout allait bien, que j'étais jeune et naïve, que je pensais qu'il serait là longtemps, et peut-être aussi pour toujours.
Comme je l'ai aimé... Comme je l'ai aimé... De tout mon être et du plus profond de ma chair. J'aurais cru que nous deux, ça serait du solide. "Mimi et Nono", les deux inséparables.

Et hier, j'ai relu des lettres, j'ai relu des log de conversations MSN.
Du plus beau au plus horrible.
Du conte de fée au cauchemar.
Des "je t'aime" aux insultes les plus graveleuses.

"Tu trouveras un jour quelqu'un qui t'aimera pour ce que tu es, pour Mimi, cette fille exceptionnelle et unique, et non pour tes seins ou pour tes fesses".
Voilà ce qu'il m'a dit un jour après que nous nous soyons séparés.

Aujourd'hui, ça fait presque quatre ans.
Quatre ans qu'ils ne s'intéressent qu'à mes seins.
Quatre ans que je garde espoir... que je tombe et me relève.
Mais je suis fatiguée.
Pourquoi ?
Pourquoi est-ce que ça n'arrive qu'aux autres ?

Le bonheur, c'est comme le Loto ?
C'est destiné à une sélection de gens touchés par la grâce de Dieu ?
Pourtant, je n'ai pas non plus de chance au jeu...

Ce discours-là, il fait un peu Calimero, je le conçois...
Je n'aime pas montrer cette facette, mais pourtant elle fait partie de moi.

Le Butterfly Catcher là, il a réveillé une rage que j'avais enterrée depuis longtemps tout au fond de mon être...
Les récents événements ont fait ressurgir quelqu'un d'un passé que je croyais oublié.
Et ça fait plus mal que je n'aurais pensé.

La solitude, je la gère bien.
Mais parfois, je l'encaisse mal.
Mais où sont les étoiles qui étaient dans mes yeux lorsque je regarde ces vieilles photos ?
Où est cette légèreté, où sont les regards complices ?!

Je ne comprends pas, où est ma part de bonheur ?
Qui me l'a volée ? qui m'en a privé ?
Que l'on retrouve celui qui est parti avec, et qu'on le flagelle, il ne mérite que ça !!

J'aimerais que ça m'arrive à moi aussi.
Juste encore une fois. Même pas longtemps.
Mais un truc vrai, avec des sentiments partagés, et tout... Avec de l'espoir et de l'amour... juste un peu... et des projets... même pas fous, même pas inespérés... juste des petits projets...

Bon sang, que quelqu'un m'entende !

Le Butterfly Catcher...

C'est celui qui a mis des papillons dans mon coeur, puis qui les a repris pour les piétiner.
C'est celui qui, pendant mes trois semaines aux States, m'envoyait des SMS tous aussi adorables les uns qui les autres.
Celui qui me disait que je lui manquais, qu'il attendait mon retour avec impatience...
Qui disait qu'il était sage.

Le Butterfly Catcher, c'est celui qui m'a répondu, la veille de mon retour, quand je lui ai demandé "on se voit quand ?" : "Je ne sais pas, va te reposer".
Il se prétendait honnête et franc ("surtout face à une nana comme toi"), mais j'ai dû lui tirer les vers du nez pour qu'il m'avoue qu'il avait rencontré qqn...
Enfin, il ne m'a rien avoué, j'ai posé la question, il a acquiescé.

Ptin mais ils ont quoi ces putains de mecs, à ne pas savoir tenir leur bite plus d'une semaine ?
C'est quoi mes PUTAIN de tares ?
J'ai fait QUOI au monde pour toujours me taper des tafioles ?????

Marre de ces connards qui ne savent QUE dire qu'ils sont désolés.
J'en ai rien à foutre des gens qui sont désolés, je m'en tape qu'ils soient désolés.
Ce qui compte, c'est les gestes...

Et au passage, m'envoyer des SMS de ouf comme il le faisait alors qu'il était avec qqn d'autre, ça ne se fait pas.

Je suis en colère, en rage.
J'ai envie de taper contre les murs et de l'insulter.
Au lieu de ça, je me tais, et je ravale ma colère.
Et oui, Mimi elle est "gentille".

Ben Mimi, elle emmerde quand même les gros enfoirés qu'elle croise dans sa vie.
Et elle en a MARRE.