mardi 9 février 2010

"Mets de l'huile !"

Comme dirait ReggLyss...
Ouais c'est pour ma roue carrée.
J'ai raboté les angles, je l'ai poussée, j'ai essayé, mais pouf, elle s'est encore figée en route.

Il en faut plus pour me dépiter, du coup, je remonte en selle et repars la tête haute.

Pour ceusses et celles qui ne seraient pas des fervents lecteurs de mes états d'âme facebookiens, je m'explique.
Il m'est arrivé une fort mauvaise aventure ces derniers jours.

Vous n'êtes pas sans savoir que je suis à la recherche d'un nouvel appart (si vous l'ignorez, c'est que vous êtes aveugles ou analphabètes... Mais du coup, vous ne pouvez pas lire ce que vous êtes en train de lire présentement !).
Alors forcément, j'écume les sites immobiliers, dont le PAP, très instructif en matière d'immobilier quand on n'y connaît rien comme moi...

Du coup, j'ai réussi à visiter pas mal d'appartements, donc un GROS, que dis-je, un ENORME coup de coeur comme on en a rarement...
Pas trop cher (par rapport au marché, pas dans l'absolu), refait à neuf, un balcon, pas de vis à vis, une grande cuisine, une baie vitré, de la luminosité, une cave, un parking, un digicode, deux ascenseurs, une piscine même !!!!...
Bref, je me voyais déjà dans cet appart'.

La proprio très sympa, j'ai même cru à moment donné qu'elle était tombée amoureuse de moi, tellement elle me tenait trois plombes au téléphone, etc.
Du coup, le dossier est remis, elle me tient au courant, m'appelle plusieurs fois.

Mercredi dernier, elle m'annonce que tout est OK pour l'appart, et qu'elle me rappelle dans le Week-end, afin qu'on puisse établir l'état des lieux, signer le bail, et me remettre les clés.

Ce week-end, pas de nouvelle, je me dis qu'il lui est peut être arrivé quelque chose, qu'elle règles les dernières paperasses, ou plein d'autres choses encore...

Je lui passe quand même un petit coup de fil lundi, lui laisse un message, rappelle dans la soirée... elle ne décroche pas.
En rentrant chez moi, gros coup dans mon petit coeur fragile : un mail de la propriétaire... m'annonçant qu'elle a loué l'appart' à quelqu'un d'autre, qu'elle est désolée mais que c'est la vie.

Bah ouais... je vous épargne ma panoplie de gros mots que je sors uniquement pour les grandes occasions, mais le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle s'est faite insulter dans ma tête toute la soirée, la nuit d'hier et la journée d'aujourd'hui.

... Voilà, encore une expérience "malheureuse" qui ne me rassure par sur l'espèce humaine, mais qui m'en apprend d'avantage sur moi.

Malgré toutes les épreuves, je réagis avec philosophie, et je me rends compte que je suis de nature assez optimiste... puis je relativise : c'est que ce n'était pas le bon.

C'est peut-être niais, mais sans ça, je n'avancerais pas, et je resterais figée sur mes échecs. Ce qui n'est pas franchement top pour se relever et continuer d'avancer.

Parce que j'ai bientôt trente ans, que je sais ce que je veux, et que même si je ne suis pas "comme tout le monde", que je ne rentre pas dans le moule, et que ma vie n'est pas rangée.... je me sens bien comme je suis.

Et si je n'ai pas tout ce dont pourrait rêver le "commun des mortels", c'est par choix.
Rien n'est laissé au hasard, rien n'est fatal. Je suis une belle personne, je suis bien dans ma tête, et quand je regarde le futur, c'est la tête haute. Pas de place pour les regrets, ni pour les rêves inachevés.

Le prochain sera le bon !