dimanche 15 avril 2012

En attente d'un épilogue...

La nature humaine, et surtout féminine est assez étrange.
Tous les jours je m'étonne de ma capacité à raconter ma vie à la Terre Entière.

Et le pire, c'est qu'à force de raconter les mêmes histoires à plein de personnes différentes, chacun donne son avis qui au final m'indiffère... Parce que, comme toute personne entière et (un peu) têtue,  je vis mes histoires comme bon me semble.

Et quand je sens bien quelque chose, quand bien même la fin serait toute moisie, et bah je ne peux pas m'empêcher d'aller au bout du bout jusqu'à ce que tout espoir soit définitivement perdu.

J'ai rencontré celui qui a su me retourner les tripes.
Celui à qui je pense le soir quand je vais me coucher, et le matin au réveil.
Ça fait plus de cinq mois que ça dure.

"Mazeltov" diront certains.
Mais en fait non.
Car il est Stéphanois et je suis Parisienne.
Parce qu'on s'est rencontrés sur Internet, parce qu'on s'est vus qu'une fois "en vrai"... mais je ne peux pas m'empêcher de me dire que ça pourrait bien être Lui.

Pour quoi pour quand pour qu'est-ce, je n'en sais absolument rien.
Je le sens, c'est tout, il n'y a rien d'autre à dire.

Depuis qu'on s'est vus pour du vrai, depuis cette rencontre magique, forte tendre, sauvage, câline, il y a des hauts et des bas.

Des discordes un peu, des incompréhensions aussi.
Le maître mot de cette relation semblait être l'échange...
Enfin, de l'échange, il n'y en a que quand il veut bien se rendre disponible.

A croire que j'aime uniquement les choses compliquées, depuis qu'on se connaît, des malheurs ont rythmé sa vie perso, puis pro la semaine dernière.
Il a affronté une épreuve difficile en début d'année et (presque ?) perdu son boulot.

Malgré tout ça, j'ai juste besoin de savoir où j'en suis avec lui.
Alors je lui ai demandé s'il voulait vraiment me revoir.
Si la nuit passée ensemble à Paris n'était à ses yeux qu'un One Shot.
Il m'a répondu qu'il n'avait jamais pensé ça, que ce n'était pas du tout un instant unique pour lui, et que "c'est évident qu'on va se revoir".

La question maintenant est : QUAND ? et COMMENT ?
... C'est pénible, ça me rend mélancolique, je ne sais pas sur quel pied danser...
J'ai du mal à parler de sentiments, de relation, à poser des questions sur le devenir d'un couple que nous ne formons pas.
J'aime quand les choses sont simples, mais la distance les rend compliquées.

Et pourtant... Pourtant, il est toujours présent, me relance, et répond par la positive à toutes les questions auxquelles je préfèrerais finalement qu'il réponde par la négative...

C'est terrible, ça me bouffe les sangs, les tripes, ça fait mal, parfois ça fait du bien... J'me bouffe le cerveau, je me demande...

Et je m'insurge : Bande de sales mecs, ne pourriez-vous pas être courageux une bonne fois pour toutes et poser vos couilles sur la table ?!
... Parfois, mieux vaut ôter un sparadrap d'un coup sec plutôt que de s'y reprendre à 40 fois (la même métaphore avec la bande de cire au maillot chez Mme Poil... Je suis sûre que vous, lectrices, comprendrez la comparaison !)

Par pitié, pas de jugement par rapport à ce post...
Pas d'opinion... J'ai besoin d'avoir mon esprit clair, j'ai envie d'aller jusqu'au bout. Et même si mon humeur oscille d'un jour à l'autre, "la petite voix à l'intérieur de moi" me dit de persévérer.

... En espérant pouvoir continuer à observer qui se trouve autour de moi... Et ne pas passer à côté de choses simples et jolies...

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