samedi 28 avril 2012

Epilogue. Tome 1 ?

Toute cette mascarade s'est soldée par un silence radio de la part de Monsieur.

Moi je dis, c'était bien la peine de faire tout ça, sortir les violons, compter fleurette, laisser planer le doute et l'incertitude, juste pour ça.
Faire le mort, ignorer, c'est bien une des choses que je ne supporte absolument pas.

Cette putain de fuite en avant typiquement masculine et que je déteste par-dessus tout.

Il a disparu.
Un peu comme s'il était mort.
Il a clôturé les comptes de tous les endroits où j'aurais pu le contacter.
Il a disparu de MSN.

Comme il est en phase de licenciement de toute évidence, et que le seul N° valide que je possède à date est son pro, autant dire que je ne pourrai même plus utiliser cette ruse pour l'appeler.

Alors voilà.
Encore une fois rester dans mes saloperies d'incompréhensions.
Encore une fois continuer d'avancer sans savoir pourquoi il s'est passé ce qui s'est passé.
Encore une fois des semaines entières à ne pas comprendre et à me triturer le cerveau.

Et au diable les conseils à la con.
Je fais ce que je pense être le mieux pour moi.
J'ai besoin de cette période d'introspection. Toujours.
J'ai besoin de pleurer pour aller de l'avant.
J'ai besoin de ça. Pour m'en sortir.

Mais pour quoi faire putain ?
Ca fait mal à chaque fois, toujours un peu plus.

J'en ai marre de m'en prendre toujours plein la gueule.
Marre que ça ne marche jamais.
Marre. Putain j'en ai marre. Marre marre marre.
Ca fait mal bordel.

Aimez-moi bande de bâtards.
Juste une fois. Juste un peu.
Aidez-moi à me sentir vivante. A avoir un tout petit peu confiance en la nature humaine.

dimanche 15 avril 2012

En attente d'un épilogue...

La nature humaine, et surtout féminine est assez étrange.
Tous les jours je m'étonne de ma capacité à raconter ma vie à la Terre Entière.

Et le pire, c'est qu'à force de raconter les mêmes histoires à plein de personnes différentes, chacun donne son avis qui au final m'indiffère... Parce que, comme toute personne entière et (un peu) têtue,  je vis mes histoires comme bon me semble.

Et quand je sens bien quelque chose, quand bien même la fin serait toute moisie, et bah je ne peux pas m'empêcher d'aller au bout du bout jusqu'à ce que tout espoir soit définitivement perdu.

J'ai rencontré celui qui a su me retourner les tripes.
Celui à qui je pense le soir quand je vais me coucher, et le matin au réveil.
Ça fait plus de cinq mois que ça dure.

"Mazeltov" diront certains.
Mais en fait non.
Car il est Stéphanois et je suis Parisienne.
Parce qu'on s'est rencontrés sur Internet, parce qu'on s'est vus qu'une fois "en vrai"... mais je ne peux pas m'empêcher de me dire que ça pourrait bien être Lui.

Pour quoi pour quand pour qu'est-ce, je n'en sais absolument rien.
Je le sens, c'est tout, il n'y a rien d'autre à dire.

Depuis qu'on s'est vus pour du vrai, depuis cette rencontre magique, forte tendre, sauvage, câline, il y a des hauts et des bas.

Des discordes un peu, des incompréhensions aussi.
Le maître mot de cette relation semblait être l'échange...
Enfin, de l'échange, il n'y en a que quand il veut bien se rendre disponible.

A croire que j'aime uniquement les choses compliquées, depuis qu'on se connaît, des malheurs ont rythmé sa vie perso, puis pro la semaine dernière.
Il a affronté une épreuve difficile en début d'année et (presque ?) perdu son boulot.

Malgré tout ça, j'ai juste besoin de savoir où j'en suis avec lui.
Alors je lui ai demandé s'il voulait vraiment me revoir.
Si la nuit passée ensemble à Paris n'était à ses yeux qu'un One Shot.
Il m'a répondu qu'il n'avait jamais pensé ça, que ce n'était pas du tout un instant unique pour lui, et que "c'est évident qu'on va se revoir".

La question maintenant est : QUAND ? et COMMENT ?
... C'est pénible, ça me rend mélancolique, je ne sais pas sur quel pied danser...
J'ai du mal à parler de sentiments, de relation, à poser des questions sur le devenir d'un couple que nous ne formons pas.
J'aime quand les choses sont simples, mais la distance les rend compliquées.

Et pourtant... Pourtant, il est toujours présent, me relance, et répond par la positive à toutes les questions auxquelles je préfèrerais finalement qu'il réponde par la négative...

C'est terrible, ça me bouffe les sangs, les tripes, ça fait mal, parfois ça fait du bien... J'me bouffe le cerveau, je me demande...

Et je m'insurge : Bande de sales mecs, ne pourriez-vous pas être courageux une bonne fois pour toutes et poser vos couilles sur la table ?!
... Parfois, mieux vaut ôter un sparadrap d'un coup sec plutôt que de s'y reprendre à 40 fois (la même métaphore avec la bande de cire au maillot chez Mme Poil... Je suis sûre que vous, lectrices, comprendrez la comparaison !)

Par pitié, pas de jugement par rapport à ce post...
Pas d'opinion... J'ai besoin d'avoir mon esprit clair, j'ai envie d'aller jusqu'au bout. Et même si mon humeur oscille d'un jour à l'autre, "la petite voix à l'intérieur de moi" me dit de persévérer.

... En espérant pouvoir continuer à observer qui se trouve autour de moi... Et ne pas passer à côté de choses simples et jolies...