dimanche 29 mai 2011

Les meilleurs partent...

... Les planches pourries restent !

Encore une icône du bureau qui se barre.
Tout va commencer à devenir moins simple, plus tendu et j'ai intérêt à me préserver. Beaucoup.
"Protège-toi et ne laisse pas les autres te bouffer."
Voilà ses mots avant de partir.

Alors rien que pour ça, je vais tout déchirer, et rien ni personne ne m'empêchera d'avancer.

lundi 23 mai 2011

L'être humain, ce gros bâtard...

Il y a des jours comme ça où rien ne va, où on va se rendre compte au fur et à mesure de la journée qu'on aurait mieux fait de rester couché.
Et à mon grand désespoir, ce n'est pas encore cette fois que je vais être rassurée sur la condition humaine.

Je parle peu de boulot sur ce blog, et pour cause, il est censé relater mes mésaventures sexuelles et/ou amoureuses.
Du coup, on pourrait se dire que Mimi, elle n'a la poisse que dans sa vie perso, et que c'est comme tout, la balance penche toujours plutôt d'un côté que de l'autre.
Mais en fait, non.
Enfin, si mais non.

Pour résumer la situation, ça fait trois ans que je suis dans mon taf, et je m'étais fixée pour objectif d'évoluer avant les 3 ans fatidiques, sans quoi je prenais mon Cv et ma lettre de motiv', et je partais faire ma vie ailleurs.

Le fait est que, pile poil trois ans après mon entrée dans ma boîte actuelle, j'ai eu une promotion, et une belle. Enfin, on dira plutôt que j'ai eu une promotion plus qu'étonnante, mais bon. "Tout est une question de bon moment et de bon endroit". Et si je ne peux pas y être en amour, il se trouve que j'y ai été au travail.

Depuis mon premier jour dans cette société, j'ai été très proche d'une collègue arrivée en même temps que moi. Elle était juste au-dessus de moi dans la hiérarchie, mais elle m'a toujours considérée comme son égale.

Jusqu'au jour où le drame se produit : Mon évolution, pour devenir sa binôme, son égale, sa partenaire professionnelle.
Le jour où mon chef a annoncé ma promotion au reste de l'équipe, j'ai été effarée de voir qu'en lieu et place de félicitations, j'ai été accueillie par un abasourdissement général.

Ma collègue la première, qui est devenue une vraie peste depuis ce jour : Aucune passation de dossier, des remarques désagréables, un mépris, du dédain...
Je n'ai jamais compris ce changement de comportement, et n'ai jamais pu lui en parler tant elle semblait distante et froide. Du coup, j'ai laissé passer l'orage, en me disant que ça irait mieux plus tard.

Aujourd'hui, ça fait 3 mois que j'ai eu ma promotion et l'abcès a été crevé.
Elle m'a prise à part en ce "beau jour" de Mai, et m'a balancé tout ce qu'elle avait sur le coeur...
Depuis que j'ai été promue, j'ai : "attrapé la grosse tête", "mal parlé", "choisi mon camp" (ndlr : "choisir mon camp" signifie "manger avec d'autres personnes à la cantine que le petit groupe habituel depuis trois ans"), etc, etc.

Si c'en était resté en one-to-one, j'imagine que ça m'aurait blessée, mais je suis encore assez intelligente pour faire la part des choses et réfléchir sur mon comportement.

Là où le bas blesse malheureusement, c'est que son ressenti a fait tâche d'encre, et qu'elle en a parlé à tout le bâtiment.
Que "les gens pensent la même chose que moi", et même que des soirées à l'extérieur sont organisées dans mon dos, sans que je sois conviée.
Et c'est bien ça le plus moche... Eloigner des gens de moi pour des conneries de bac à sable.
Elle a même réussi à faire dire à un ancien collègue qui a quitté la société depuis un an qu'il ne voulait plus jamais me voir.
Alors qu'il était mon binôme et qu'on s'entendait comme cul et chemise.

Une balle en pleine tête.
Du mal à digérer.
Le coeur à vif.

Elle dit que cette "discussion" (à sens unique, les larmes et le poignard dans les tripes m'empêchaient de parler) lui enlève un poids.
Moi, elle m'assomme.
Et ça bien sûr, tout le monde s'en fout.

Demain j'ai le RV le plus important de ma carrière d'acheteuse et je suis au 36ème dessous, à me dire que les gens sont vraiment tordus et malveillants.
Et j'en ai marre.

Pour une fois, je desserre les dents et je demande un tube de vaseline, histoire que ça fasse un peu moins mal.
Marre de se faire enfiler gratos par tout le monde, dans la vie, dans le boulot, en amour.

Qui est le prochain qui va m'en mettre plein la gueule... ?

dimanche 22 mai 2011

Les Papas...

Quand j'étais gamine, il y avait un dessin animé qui s'appelait "Les Papas".
Le générique disait "des Papas y'en a des tas, Papa poule ou Papa Chat..." nia nia nia...
Bah moi en ce moment, j'approfondis ma connaissance des Papas.

Je grandis (parce que je n'aime pas dire que je vieillis), du coup il n'est pas rare que j'en rencontre.
Et en ce moment, plus que d'habitude.

Jusqu'à présent, personne ne m'avait caché qu'il était Papa, parce quelle que soit l'histoire avec la Maman justement, il y a un facteur commun à tous ces hommes : ils aiment leur(s) enfant (s).

Jusqu'à ce que je rencontre l'Exception. Celui qui va jusqu'à cacher la présence d'un enfant "parce que sinon, nous n'en serions pas là où nous en sommes aujourd'hui".
Ben oui alors déjà, le fait est que nous n'en sommes nulle part, et que grâce à ça, nous n'en serons jamais nulle part non plus, en fait.

Tout ça pour dire que le temps passe, que les gens évoluent, et que j'ai bien l'impression d'être la seule conne à ne rien construire avec personne.

Certes, je suis exigeante.
Certes, je suis prise par un métier chronophage.
Certes, je ne suis pas un canon, je n'ai pas la taille mannequin ni la Classe Américaine.

Tout ça, j'en suis consciente. Mais quand-même.
Quand je vois le paquet de greluches casées, la tonne de couples qui se forment à la pelle dans n'importe quelle soirée parisienne, quand je vois que très souvent, une rencontre se transforme en LA rencontre et que moi, je rame... Et bien je commence à me poser des questions.

Alors OK, j'ai plusieurs réponses réconfortantes, et celle qui me revient le plus souvent, c'est celle-là : "c'est parce que ce n'était pas Moi. C'est parce que ce n'était pas Lui".

Bon OK certes, je ne suis pas l'Elue. Et ils ne le sont pas non plus.

Moi, je croyais naïvement que dans la vie, tout était plus ou moins mathématique.
Que lorsqu'on se donne les moyens de, lorsque l'on essaie, lorsque l'on est curieuse et qu'on ne se ferme pas de porte, les choses se font naturellement.

Un ami me répète souvent depuis quelques temps "Putain mais toi, t'as vraiment pas de chance, quand-même."... Ah parce que le facteur "Chance", je ne l'avais pas pris en considération.
Mais il a raison.

Parce que des rencontres, j'en fais.
Des hommes, j'en croise. Des qui me plaisent aussi, même si c'est assez rare.
Par contre, tomber au bon endroit au bon moment avec la bonne personne, alors là... Ça n'arrive jamais.

But why... ?