jeudi 29 décembre 2011

La suite.... !

Il n'a pas disparu de ma vie.
Au contraire, il s'y installe lentement mais sûrement.
Et moi, je me protège.
Parce qu'il est loin.
Parce qu'il n'est pas libre.
Parce que je ne peux m'empêcher de penser au jour où... il partira.

Mais il est bel et bien présent.
Tous les jours, toutes les heures (ouvrées... de 9h à 19h, du mardi au samedi).
Et NON je ne parle pas des horaires de la Poste. Mais juste de Lui.

Il remonte bientôt à la Capitale.
Reste à savoir si cette fois, il assumera d'avoir envie de passer du temps avec moi et rien qu'avec moi. Juste un peu. Juste tous les deux.

Rien n'est compliqué, ni dans les faits ni dans ma tête.
Il est présent, je le suis aussi.
Et ce n'est pas pour autant que ma vie s'est mise en pause.
Au contraire, les choses bougent plus vite qu'avant. J'ai la tête pleine de projets et des étoiles dans les yeux.
Il me booste sans me brider.
Tous mes sens sont en éveil.

... Et si c'était ça ma formule du bonheur ?

dimanche 18 décembre 2011

L'art de se foutre dans la merde... Tome 2

Ce n'était pas prémédité.
Ca s'est fait doucement.
Au début, il ne s'agissait que d'un jeu. Un stupide jeu de séduction entre lui et moi.

Les choses ont traîné en longueur, au début on ne se cherchait pas vraiment.
Juste des mots en l'air, comme ça, des petits traits d'humour.
Puis sont arrivés les points communs, les réflexions communes.
La découverte de l'autre.

Il a commencé à m'appeler une fois, puis deux, puis... puis puis puis...
Les SMS fusaient.
Et on s'est laissé entraîner comme deux ados, toujours plus profondément dans la "connerie".
Une attirance mentale, une complicité, comme l'impression de se comprendre sans même se parler.
Au-delà de son physique, c'est Lui qui me plaît.
C'est ce qu'il est, son intelligence, sa répartie, ses mots tendres, son empathie.

Et il est monté sur Paris.
Une nuit avec moi.
On s'est tourné autour pendant de nombreuses heures.
Je n'osais pas le toucher, il n'osait probablement pas m'effleurer non plus.
On a fini par se coucher et les gestes tendres sont venus naturellement, progressivement. Comme si tout ceci était juste évident.

Le lendemain, il est parti avec sa valise chez son ami. L'homme marié.
Je me suis mis dans la tête que c'était mieux comme ça.
Qu'après tout, je m'en foutais.
Que tout ceci n'était qu'une alchimie du cerveau et que ne pas le revoir avant son retour dans le sud ne changerait rien à ma vie.
Que c'était tout.

Mais hier, pour sa dernière nuit parisienne... je n'ai pas pu le laisser partir sans le revoir.
On a mis des mots sur nos pensées.
Des gestes sur nos sentiments partagés.
C'était beau, c'était fort.
Le déchirement... a été de le laisser à la Gare.
Pour qu'il reparte dans son cocon familial. Avec femme et enfant.

Ce sentiment d'échec. Encore.
L'impression que pour le coup, il avait tout pour me plaire.
Il est un peu dans mes tripes, beaucoup dans mon coeur.

Et la suite ? Je la connais déjà.
Il va s'éloigner, en se disant qu'il est con.
Il va se dire qu'il n'aurait jamais du s'attacher.
Il va s'évincer de ma vie petit à petit ou brusquement.

Et si tout ça est écrit putain ?
Donnez-moi ce foutu livre de ma vie, que je brûle quelques pages qui font beaucoup plus de mal que de bien au final.

Il ne quittera jamais sa vie pour une autre.
Mais il fera partie à jamais de la mienne.
Car c'était écrit dans ce foutu bouquin.