lundi 15 novembre 2010

L'alcool c'est mal !

... ouais et a priori, c'est moche aussi !

L'autre soir, on est parti faire la fiesta avec une amie de débauche et son cousin, que je n'avais jamais croisé.
On a passé une soirée sympa, et moi, j'ai bien accroché avec son cousin.
Bon, on a pas mal picolé aussi, j'ai parlé de cul, j'ai dit aussi plusieurs fois que j'avais un peu envie de vomir en fin de soirée (mais je suis restée digne !)

On est rentré à trois en taxi, on a déposé le cousin chez lui, et avec Ginette, on est allé dormir chez moi.

Quelques semaines après, elle a revu son cousin, et je ne pouvais pas être de la partie car malade.
Mais ils ont parlé de moi, elle lui a demandé ce qu'il avait pensé de moi.

Il a dit que j'étais très sympa, qu'il avait bien accroché, et qu'il aimait bien mon caractère franc, limite rentre dedans.
Qu'il aurait bien répondu à mes "avances", mais... MAIS... mais que j'étais trop bourrée.

Mon Dieuuuuuuuuuuu quelle HONTE !
M'entendre dire à quasiment 30 ans qu'un mec n'a pas voulu de moi parce que j'étais trop bourrée...
J'en avais fait des belles, mais celle-ci est fantastique !

En tout cas, en y repensant, ça me fait deux effets :
- Le premier effet Kiss Kool : "putain la honte".
- Le deuxième : "Haha énorme, en même temps on a qu'une vie, bien fait pour ta gueule, et la prochaine fois, tu boiras du Coca Light" !

FIN.

vendredi 5 novembre 2010

Les remords / Les regrets...

Il s'appelait Sébastien, et on s'est rencontré à une formation dans mon ancien travail.
Nos regards se sont croisés et quelque chose de magique s'est passé. Souvent, je repense à cet instant unique, qui ne s'est jamais reproduit.
On a passé la journée en formation, j'étais déconcentrée par son regard perçant, mon coeur se mettait à battre la chamade dès que nos yeux se croisaient. C'était une journée spéciale.

Après la formation, j'ai trouvé une excuse pour prolonger la rencontre.
Nous travaillions dans la même boîte, mais sur des sites géographiquement opposés. Je n'étais pas amenée à le revoir.
Du coup, nous nous sommes baladés à la Défense, nous avons bu un verre, puis deux, puis trois... On ne voulait pas se quitter.
On a dîné ensemble.
Malgré la magie, il a bien fallu rentrer chez nous.
Moi, j'avais Psycho dans ma vie. Il me rendait malheureuse, il me trompait déjà depuis longtemps, mais je ne le savais pas, et rien que l'idée de le tromper me rongeait les tripes.

Sébastien m'a raccompagnée au Métro, on s'est échangé nos numéros.
Un chaste baiser sur la joue.

Il m'a recontactée, on devait se voir un samedi.
Psycho n'était pas sur Paris ce Week-end là, ou plutôt peut-être que si, mais chez sa maîtresse.
Le vendredi soir, on s'est engueulé très fort. Je n'ai pas dormi de la nuit, il y a eu des tonnes de larmes, des cris, des pleurs. Une énième dispute, je ne sais plus trop pourquoi.
Le samedi, j'ai dû aller bosser tout de même.
Sébastien lui, avait pris sa journée, il avait préparé le programme de la soirée, un programme digne d'une soirée de princesse.
Et moi, j'étais éreintée par tant de chagrin et de lutte la veille, par une journée de travail fatigante. Une tête pas possible, des cernes jusqu'aux genoux et le coeur en berne, j'ai dû l'appeler pour annuler cette soirée de princesse qu'il m'avait concoctée.

Il a été vexé.
Je l'ai relancé un peu, lui ai expliqué que j'étais dans une situation compliquée avec Psycho, mais que je n'imaginais pas le tromper.... Que je ne pouvais pas.

Finalement, Sébastien a laissé tomber.
Nous ne nous sommes jamais revus, et je garde un goût amer de cette rencontre si magique.
Je ne sais pas ce qui se serait produit si jamais j'avais osé...
... Mais quoi ?

Ca, c'est LE regret de ma vie.
J'ai essayé de le retrouver, Google, Copains d'Avant, des anciens collègues... J'ai tout tenté, rien n'a abouti.
Et quand j'y pense, j'ai le coeur en friche.

Rester honnête face à un gros enfoiré qui m'a trompée sans vergogne pendant sept mois... J'en ai encore la rage au ventre.