jeudi 21 juillet 2011

Avis de recherche...

Un avis de recherche, pour tous ces gens qui disparaissent dans la nature, qui quittent ma vie aussi promptement qu'ils l'ont pénétrée.
A tous ceux qui ont péri dans le (mon) triangle des Bermudes.

A tous ces mecs avec qui on s'est quittés le sourire aux lèvres, sans promesse mais la tête vide. Sans douter que l'on se reverrait.
A ceux qui ne sont jamais revenus.
A ceux dont j'ai effacé le numéro car ils m'ont déçue.
Qui n'ont d'ailleurs pas tenté de me recontacter.

Allez tous bien vous faire foutre.

Une Ode à ma pathétique vie sentimentale.
Un pied de nez à la fille qui mettait tous ses œufs dans le même panier.
Une raillerie ordinaire à celle qui était trop entière.

... A ma vie sentimentale alambiquée et trop malsaine pour y voir clair quelque part.

Ce soir, je trinque au sexe et au dédain.
Et je fucke Cupidon.

Santé !

samedi 2 juillet 2011

La patience : légende ou réalité ?

Parmi mes nombreuses qualités, j'ai un tout petit défaut de rien du tout : Je suis une grande impatiente.
Lorsque je suis occupée, j'arrive à passer outre, mais dès que j'ai un creux dans mon emploi du temps, une fatigue chronique qui m'envahit, je deviens une sale gamine capricieuse qui voudrait obtenir tout ce qu'elle désire dans la minute.

J'arrête pas de pavaner en parlant de mon Idéaliste, mais j'ai toujours su qu'un jour, j'aurai le revers de la médaille, et je pèterai un câble.
Alors, et qu'on se rassure, je n'en suis pas encore là, mais quand-même, je commence à être exaspérée face à son attitude "soyons désinvolte, n'ayons l'air de rien".

J'ai du mal à faire le grand écart entre la magie des moments passés ensemble, l'intensité dégagée par le moment présent, l'état d'euphorie dans lequel nous nous mettons mutuellement, et la chute... Car depuis qu'on se connaît, nous nous sommes peu vus, mais c'est à chaque fois plus intense, et l'état d'apaisement dure toujours un peu plus dans le temps.

Cependant, je n'arrive pas à comprendre le jeu de l'élastique auquel il prend plaisir à jouer. On se voit, c'est mortel, puis il disparaît dans la nature, Monsieur est overbooké, il ne donne pas signe de vie et ne prend pas la peine de répondre à mes SMS.

Bah ouais, c'est moche, parce que moi, je ne suis pas du genre pot de colle, encore moins dépendante, mais merde, il y a un juste milieu entre l'indifférence la plus totale et un petit mot qui fait plaisir de temps en temps.

Du coup là, ça fait une semaine qu'on ne s'est pas vus et que je n'ai pas de nouvelle.
Certes, je ne suis pas dupe et je me doute qu'il va voir ailleurs si l'herbe est plus verte (notez la référence avec l'herbe et les mots employés : je n'ai pas dit "brouter l'herbe" hein... un peu de classe tout de même !). Mais bon.
Ai-je vraiment envie de ça ?
Ai-je vraiment besoin d'un pote de sexe ?

Non pas que je sois fermée, je sais que toute expérience est bonne à prendre, mais quand même... ce qui m'agace, c'est que je le sens "mordre à l'hameçon" petit à petit, je vois son regard plein de tendresse, je sens ses gestes plus tendres, j'entends ses mots qui sonnent doux à mon oreille, mais il est comme un courant d'air, un étalon indomptable qui préfère fuir plutôt que de s'avouer vaincu.

Alors certes, les trucs de couple le font fuir, il revendique son droit au célibat et à l'indépendance, mais je trouve ça un peu con.
Pourquoi faire le mort pour mieux revenir ensuite ?
Pourquoi vivre de super moments riches en intensité et inoubliables si c'est pour laisser couler l'eau sous les ponts comme pour se détacher de ces souvenirs ?

... et puis pourquoi toujours être à la disposition de l'autre ?
J'aimerais ne pas être là quand il aura envie qu'on se voie, quand il aura enfin dégagé un infime moment pour qu'on se croise, mais je ne sais pas si j'en serais capable.

L'élément salvateur : Mes vacances dans 5 jours !
... Et paf dans ses dents, je voudrais qu'il m'appelle quand je serai dans le train, je voudrais qu'il meure d'envie de me voir et que je ne sois pas dispo.
Je voudrais être une connasse au même titre qu'il est un cheval fou.

Ma bonté me perdra, mon envie de le revoir et les traces de lui dans ma tête aussi.
Non pas que je sois amoureuse, mais parlons franchement : une bonne partie de jambes en l'air avec une superbe monture doté d'une sensibilité exacerbée et d'une intelligence rare, ça ne se refuse pas, non ?!

Donc, leçon N°1 : Apprendre à être patiente
Leçon N°2 : Ne pas (toujours) céder à la tentation.
Leçon N°3 : S'occuper. Toujours et avec tout. C'est important.
Leçon N°4 : L'épilation, c'est le BIEN. Les apéros aussi.
Leçon N°5 : Dire n'importe quoi, c'est salvateur... ?!