vendredi 27 novembre 2009

Pathologie de la Patiente Zéro...

... Bon ok, cette fois-ci c'est sûr, je les cherche, je les trouve, puis après je me plains.

Dommage, cette histoire avait plutôt bien commencé.
Il était une fois, au pays de Mimi... non bon, ok...

Alors un jour, au camp d'été...
Non plus...

Bref... Un soir, je traînais sur un site de rencontres, et envoyais des mails à des jeune-hommes charmants au demeurant.
Parmi les réponses, une qui me fait tiquer plus que les autres : celle de Paolo, 30 ans, Paris Ile-de-France.
Jusqu'ici rien d'anormal, sauf que si : son prénom pas commun, déjà croisé sur une fiche FaceBook, et pas n'importe laquelle, celle de GDP (GDP, coup foireux de l'année N-1, dans le palmarès des abrutis de la vie de Mimi).
Je tique donc, à la vue de sa signature et donc de son prénom.
Je cours sur FaceBook vérifier mes soupçons : Et BOUM, la vérité dans ma figure : Paolo, c'est bien le collègue de GDP, avec qui il semble être assez pote.

Je file essayer de regarder la fiche de Paolo, et que vois-je ? deuxième "coup de massue" : on a une amie en commun, Fuse, amie de longue date.
En bon Inspecteur Gadget que je suis, je cours vers mon amie à la pêche aux infos. Tenez-vous bien, Paolo, c'est un camarade de maternelle, avec qui elle a partagé des années de scolarité dans le Chnord, jusqu'au collège.

Incredible, isn't it ?

Bref, je vais boire un verre avec le fameux Paolo, et on parle de ces coïncidences surprenantes mais pour le moins marrantes.
Moi, je l'ai vraiment pris comme "je vais boire un verre avec le pote d'une connaissance, c'est bon enfant, tranquille, pas de jeu de séduction, arrête ton char Ben Hur, on a dit qu'on était en pleine période de ramad'homme".

Mouais enfin sauf qu'une Mimi a peu de volonté face à une paire d'yeux bleus, et que si on l'attrape à l'entrée du métro pour l'embrasser sauvagement, elle n'a d'autre solution que de se laisser faire.

FAIBLE FEMME C'EST VRAIMENT PATHETIQUE !!! (mais en fait non, c'est juste la vie, au diable les conventions).

Bref, je me moque de Paolo qui a loupé le dernier métro, et il me dit "ha c'est trop dommage, va falloir que je te raccompagne chez toi !"

"Ha bah ouais dis donc, c'est dommage, surtout que moi j'ai envie d'aller roupiller toute seule parce que demain y'a école"... Enfin ça, c'est ce que la petite voix à l'intérieur de moi a dit... Parce que ma voix à moi a répondu un truc du genre "BON D'ACCORD".

Mimiiiiiiiiiiiii qu'est-ce qu'on a dit ?
"Ne pas coucher avec un garçon le premier soir, ça fout en l'air toute crédibilité dans ce que tu pourras lui raconter par la suite"
"Mais oui mais ça s'est fait super naturellement"
"Bah on s'en fout ma foi, tu verras bien la suite de l'histoire"...

Enfin bon... Voilà, Paolo dort chez moi, le charme italien opère, on ne dort pas.
(entre parenthèses, je suis pour la journée de rattrapage des nuits blanches barroques... mais c'est une autre histoire !)
On se réveille, on se dit au revoir, comme c'est mignon. ou pas.

On garde contact, il part en WE dans sa famille, je fais le Pont à mon tour et on ne se voit pas.
Je rentre de "vacances", lundi soir, il dort chez moi.
Bon feeling, bonne nuit, bonnes blagues (ou pas, mais moi ça me fait rire !), bon coup... Ouais ouais ouais.

On se réveille, on part bosser, on se dit au revoir, c'est doux c'est chaud, ça sent bon le sable chaud. ou pas.

Plus trop de nouvelles, plus trop de contacts, on ne s'est pas revus.

Fastoche.

Au suivant, donc ! Ou pas.
Je suis blasée. Je suis dépitée. Je voue une haine de plus en plus féroce envers la gente masculine.
D'un autre côté, je ne peux m'empêcher d'aimer les hommes.

La poisse.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire