mercredi 29 mai 2013

Le Roi du Silence...

Mes histoires se suivent et.... malheureusement.... se ressemblent.
Surtout la fin !

Le Roi du Silence, je vous épargne le lieu de notre rencontre, la première entrevue où on constate que tout roule, les SMS échangés pendant une semaine à se chauffer / monter nos bourrichons respectifs (...) ne vaut pas mieux que les autres.
Il est même PIRE.

"Capable du meilleur comme du pire, mais pour le pire je suis le meilleur".
Etrange phrase d'accroche, n'est-il pas ?
1700 mails échangés, c'est un peu trop, non ? (avec 1700 nénettes donc. NDLR).
Deux choses qui feraient se méfier la plus blonde de la plus blonde de tes copines...
Bah moi j'ai sauté dedans à pieds joints, et me disant très bêtement que "fuck it, avec moi ça va rouler tout seul".

.... C'était sans compter sur le facteur CHANCE, omniprésent dans mes relations avec les autres.
S'il est une chose que je ne supporte pas dans mes relations avec nos amis les hommes, c'est le silence.
Cette attitude a la fâcheuse tendance de me faire littéralement péter un plomb.

Donc, le Roi du Silence et moi, on se voit une fois, c'est cool, une deuxième, il dort à la maison, on échange énormément.
Deux des trois piliers d'une relation selon lui sont réunis : la complicité et le cul.
Manque que la confiance qui s'acquiert au fil du temps, et dont on ne se préoccupe pas pour le moment. Parce qu'il est évidemment trop tôt.

Il est donc resté la nuit, parti le lendemain, sourire aux lèvres, câlins en prime.
Puis....
Plus de nouvelle de la journée.
Un petit SMS le soir pour me dire qu'il m'appelait le lendemain pour se voir. Avant que je ne parte en long WE à Rome.

Le samedi donc, sans nouvelle de sa part en milieu d'après-midi, je me fends d'un petit texto, qui restera sans réponse. Juste pour savoir si on se voyait comme prévu.
En début de soirée, un autre SMS de ma part. Pas de réponse.
Bizarrement il a été connecté à l'illustre site de rencontres toute la journée et a même trouvé le temps de répondre à quelques mails...
Fin de soirée.... Toujours pas de nouvelle.
Je pète un câble donc, le silence étant une des rares choses qui me fasse perdre la raison.
Je lui demande de me répondre (stp), et espère une raison logique à son silence.

Puis rien.
Je suis partie à Rome, ai renvoyé un texto deux jours plus tard.
Plus rien, silence radio.

Il sait que c'est une chose que je ne supporte pas.
Il sait que ça me fait du mal.

Alors OK j'ai un problème avec ça.
Oui je peux passer pour une névrosée.
Mais disparaître après une nuit passée ensemble, une nuit parfaite qui plus est... j'ai du mal à l'encaisser.
Rester muet plus de 48 heures après, en effet, je ne le conçois pas.

Surtout quand on a pris l'habitude d'échanger 200 messages par jour.
Surtout quand je le vois connecté ET échanger sur le site où on s'est connus. Quand son compteur à mails tourne, et quand il répond à mes copines. En mentionnant qu'il ne sait pas courir plusieurs lièvres à la fois et que c'est le mec le plus stable du monde.

Oui ça m'agace, oui j'ai la haine.
Mon ego est en train de manger sévèrement encore une fois.

Je culpabilise d'être comme je suis, de ne pas savoir être patiente, et de paniquer dès que le silence s'invite.
Mais je me raisonne en me disant que quand tout roule, je suis relativement zen.
Et quand ça accroche avec la personne en face, il fait le maximum pour essayer de me comprendre et me rassure. Ou pas. Mais échange.

Parce que les Bad Project, mon petit journaliste et l'autre petite pincée de mecs qui ont compté... Ont toujours eu la correction de ne pas me laisser dans ma torpeur.
Et de me dire les choses.
Même si je ne les entendais pas au moment des faits.
Ils ont eu la correction de le faire. Parce qu'à leurs yeux, je n'étais pas juste rien.

Ma prochaine relation sexuelle sera tarifée ou ne sera pas.
Foi de moi.

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